Les vestiges de sept autres pyramides à degrés aux dimensions extérieures nettement plus modestes ont également été retrouvés, bien que totalement dispersés sur la Terre d'Egypte : cinq superstructures ayant comporté un nombre de gradins au moins supérieur à trois furent ainsi édifiées sur le site de Seila - en lisière de la verdoyante oasis du Fayoum - à Abydos, Nagada, El-Kôlah et Edfou, plus au sud. Très curieusement, l'île d'Eléphantine accueillit une autre pyramide, ainsi que la rive orientale du fleuve Nil, en un lieu appelé Zaouyet-el-Maïétîn.
Leur isolement géographique, que l'absence de tout vestige indiquant l'édification antérieure de temples ou de tout autre monument destiné à l'accomplissement de rites funéraires ne fait que renforcer, ne constitue cependant pas leur unique signe distinctif. Une orientation spatiale particulière, parallèlement aux rives du Nil, fut également attribuée à chacune d'entre elles, à l'exception de la pyramide de Seila, de sorte que les angles des seules pyramides de El-Kôlah et Abydos désignaient les quatre directions cardinales.
Leur isolement géographique, que l'absence de tout vestige indiquant l'édification antérieure de temples ou de tout autre monument destiné à l'accomplissement de rites funéraires ne fait que renforcer, ne constitue cependant pas leur unique signe distinctif. Une orientation spatiale particulière, parallèlement aux rives du Nil, fut également attribuée à chacune d'entre elles, à l'exception de la pyramide de Seila, de sorte que les angles des seules pyramides de El-Kôlah et Abydos désignaient les quatre directions cardinales.
L'ensemble de ces édifices à base carrée, bien qu'érigés en matériaux locaux - le granit à Eléphantine, le grès à Edfou, le calcaire partout ailleurs -, présentent des structures externes en de nombreux points identiques. Cette ressemblance quasi-parfaite témoigne de l'utilisation de techniques de construction semblables, contemporaines de la IIIème dynastie. L'adoption commune d'un plan de base carrée permit toutefois de les dater postérieurement au règne de l'Horus Sekhemkhet. Cette datation se trouva confirmée par la récente découverte, à proximité directe des pyramides d'Eléphantine et de Seila, de stèles portant des inscriptions respectivement gravées du nom des rois Houni et Snéfrou.
L'inexistence de toute structure interne à chacune de ces sept pyramides, par ailleurs isolées de tout édifice sacré rituellement érigé au sein des complexes architecturaux antérieurs, semble invalider toute hypothèse liée à une semblable destination funéraire - sans pour autant toutefois fournir d'autre explication plausible.
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