Explication du mouvement rétrograde de Mars dans le système de Copernic.A gauche furent dessinées les lignes de visée de Mars, que la Terre rattrapepuis dépasse. A droite, la trajectoire en apparence parcourue par Mars.
La taille des épisodes de rétrogradation est d'autant plus petite que la planète considéréeest éloignée de la Terre. De gauche à droite : Mars, Jupiter et Saturne effectuant unepause entre Capricorne et Verseau, Cancer et Lion, Vierge et Balance, respectivement.
A la lueur des tableaux précédents, il apparaît que la planète Mars n'entra qu'une seule fois en conjonction ou en opposition avec le Soleil dans le laps de temps considéré, alors qu'elle occupait la constellation du Capricorne ou du Verseau.
Durant l'été 50 avant notre ère, alors qu'elle était en opposition avec le Soleil, la planète Mars effectua une "pause" entre les constellations du Capricorne et du Verseau, révèlent les calculs. Cette pause constitue l'un des aspects visibles du mouvement de rétrogradation planétaire que les astronomes Mésopotamiens très tôt observèrent, que les astronomes Grecs modélisèrent, et dont Nicolas Copernic fut le tout premier à fournir une explication rationnelle, dans le cadre de son modèle héliocentrique.
A gauche : Opposition Mars - Soleil le 18 juillet 50 avant notre ère. En ce jour précis, la planète Mars entama le secondépisode de son apparent mouvement de rétrogradation entre les constellations du Capricorne et du Verseau.A droite : Conjonction Mars - Soleil dans le Capricorne le 26 décembre 43 avant notre ère.
Parce qu'elles décrivent des orbites intérieures à celle de la Terre, les planètes Mercure et Vénus ne s'éloignent jamais beaucoup du Soleil. Mieux encore, elles semblent osciller autour de la position moyenne que l'astre du jour occupe, sur la voûte céleste. Les planètes Mars, Jupiter et Saturne, décrivent quant à elles des orbites extérieures à celle de la Terre. Elles se déplacent donc à une vitesse inférieure à celle de la Terre sur son orbite. Aussi la Terre les rattrape-t-elle régulièrement, les dépasse même. D'où l'impression, pour l'observateur terrestre, qu'elles reculent parfois. Ce "va-et-vient" spatial se traduit par une sorte de boucle, semblable à celle que décrivit Mars entre les constellations du Capricorne et du Verseau en l'an 50 avant notre ère, mais dont la taille diminue avec l'éloignement de la planète à la Terre.
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