Epoques auxquelles les vingt horloges stellaires dont nous disposons à l'heure actuelle furent probablement conçues.
Une rapide comparaison entre la table ci-dessus et celle dévoilant l'arrangement stellaire de chacune des vingt horloges étudiées permet d'assimiler les décans numérotés 37, 38, 39, 40 et 41 aux décans 36a (pHwy D#t), 35a (H#t D#t), 34 (xry Xpd n knmt), 32 (knmt) et 31a (tpy-'knmt). La figuration du décan 1 en 5ème position sur les horloges n°14 et 15 suggère de les dater de l'une des années (2101 - 4 x 40 =) 1941 à (2065 - 4 x 40 - 3 =) 1902 avant notre ère. Les horloges n°16, 17 et 19 - et probablement l'horloge n°18 à l'origine - mentionnent quant à elles le décan 1 en 6ème position ; il s'ensuit leur possible datation de l'une des années (2101 - 5 x 40 =) 1901 à (2065 - 5 x 40 - 3 =) 1862 avant notre ère. Ainsi, l'ensemble des horloges du groupe D, de type knmt, daterait-il de la XIIème dynastie. Ce résultat est en accord avec la proposition d'Otto Neugebauer et Richard A. Parker d'une part, Kamal d'autre part, de dater les sarcophages numérotés 13, 14 et 19 de la XIIème dynastie - ceux numérotés 15 à 18 leur étaient alors inconnus (88). La datation de l'horloge stellaire n°12 - dernière horloge de type Tm#t mentionnant déjà les décans 3a, 3b et 14a - du règne de Montouhotep II, et celle des horloges n°14 et 15 - premières horloges de type knmt - de la XIIème dynastie, permet de situer la révision des horloges stellaires, soit le passage des horloges de type Tm#t aux horloges de type knmt, à la charnière entre la XIème et la XIIème dynasties. Des horloges qui, vraisemblablement fonctionnaient communément sur la base de l'observation des levers d'étoiles, comme le laissent à penser les constatations ci-dessus.
Le tableau suivant dresse le récapitulatif des époques auxquelles les vingt horloges stellaires dont nous disposons à l'heure actuelle furent probablement conçues :
Le tableau suivant dresse le récapitulatif des époques auxquelles les vingt horloges stellaires dont nous disposons à l'heure actuelle furent probablement conçues :
Ces résultats chronologiques reposent principalement sur l'étude du contenu et de l'arrangement stellaire caractérisant chacune des vingt horloges dont nous disposons à l'heure actuelle. Aucune d'elles - hormis l'horloge de Meshet (n°1), en tout début de 39ème colonne - ne mentionne les décans 21 (b#wy) et 27 (rmn xry). Or, leur prise en compte serait nécessaire, selon Jochem Kahl, à établir leur datation correcte. L'insertion de ces deux décans shifterait le décan 31 au bas de la 20ème ou 21ème colonne, ce qui se traduirait par la datation des horloges n°1, 2, 3, 7, 9 et 10 - plus généralement, les horloges des groupes A1 et A2 - de l'une des années 2021 à 1982 avant notre ère, soit de la fin de la XIème et du début de la XIIème dynastie, époque à laquelle le pays était de nouveau unifié ; et la datation de l'horloge stellaire n°12 de l'une des années 1981 à 1942 avant notre ère, soit de la XIIème dynastie. Notre identification ultérieure des décans égyptiens montrera toutefois la crédibilité de la succession des décans 19 et 22, d'une part, 26 et 28, d'autre part ; et par là-même, de l'évolution chronologique portée dans le tableau ci-dessus.
Jochem Kahl va plus loin encore, arguant que les arrangements stellaires caractérisant les horloges n°1, 2, 3, 4, 5 et 7 d'une part, 8, 9 et 10 d'autre part, - les horloges n°6 et 11 lui étaient alors inconnues - dérivent de celui caractérisant l'horloge n°12. Comment, dans ce cas, expliquer la figuration, au sein de l'horloge n°12, du décan 31 au bas de la 21ème colonne, et donc sa postériorité sur les horloges n°1 à 11 ? Comment rendre compte de la mention des décans 3a, 3b et 14a au sein de l'horloge n°12 - absents des horloges n°1 à 11 mais présents au sein des horloges n° 13, 14, 15, 16 et 19 -, si ce n'est en postulant la position intermédiaire occupée par l'horloge n°12, entre les horloges n°1 à 11 d'une part, n°13 à 19, d'autre part ? La seule étude de l'écriture hiéroglyphique des décades de l'année égyptienne, aussi intéressante soit-elle, ne suffit pas, à nos yeux, à rendre compte de la réelle évolution des horloges stellaires. Elle permet en revanche de confirmer les résultats préalablement obtenus : à savoir le regroupement des horloges n°1 à 7 au sein du groupe A1 d'une part, le regroupement des horloges n°8 à 11 au sein du groupe A2, d'autre part; la singularité des horloges n°12 et 13-20 ; enfin, le regroupement des horloges n°14, 15 et 19 - les horloges n°16, 17 et 18 lui étaient alors inconnues - au sein du groupe D.
Jochem Kahl va plus loin encore, arguant que les arrangements stellaires caractérisant les horloges n°1, 2, 3, 4, 5 et 7 d'une part, 8, 9 et 10 d'autre part, - les horloges n°6 et 11 lui étaient alors inconnues - dérivent de celui caractérisant l'horloge n°12. Comment, dans ce cas, expliquer la figuration, au sein de l'horloge n°12, du décan 31 au bas de la 21ème colonne, et donc sa postériorité sur les horloges n°1 à 11 ? Comment rendre compte de la mention des décans 3a, 3b et 14a au sein de l'horloge n°12 - absents des horloges n°1 à 11 mais présents au sein des horloges n° 13, 14, 15, 16 et 19 -, si ce n'est en postulant la position intermédiaire occupée par l'horloge n°12, entre les horloges n°1 à 11 d'une part, n°13 à 19, d'autre part ? La seule étude de l'écriture hiéroglyphique des décades de l'année égyptienne, aussi intéressante soit-elle, ne suffit pas, à nos yeux, à rendre compte de la réelle évolution des horloges stellaires. Elle permet en revanche de confirmer les résultats préalablement obtenus : à savoir le regroupement des horloges n°1 à 7 au sein du groupe A1 d'une part, le regroupement des horloges n°8 à 11 au sein du groupe A2, d'autre part; la singularité des horloges n°12 et 13-20 ; enfin, le regroupement des horloges n°14, 15 et 19 - les horloges n°16, 17 et 18 lui étaient alors inconnues - au sein du groupe D.
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