Trajectoire parcourue par la Terre autour du Soleil, en une année de 365,25 jours.
Les saisons de l'année
Cet angle que fait le plan de l'écliptique avec l'équateur céleste résulte en réalité de l'inclinaison de l'axe de rotation de la Terre sur le plan de l'écliptique - plan qui contient l'orbite terrestre. D'où la succession des saisons au cours de l'année. Le jour du solstice d'été, le pôle Nord se trouve totalement éclairé par le Soleil ; au solstice d'hiver en revanche, il se situe dans la zone d'ombre ; aux équinoxes, enfin, les deux hémisphères terrestres sont semblablement éclairés. La distance de la Terre au Soleil est d'environ 149,6 millions de kilomètres ; elle est par convention égale à une unité astronomique (ua). Il s'agit là toutefois d'une distance moyenne : au début du mois de janvier en effet, la distance Terre-Soleil avoisine les 147,1 millions de kilomètres, tandis que début juillet, elle est égale à 152,1 millions de kilomètres. En raison de l'ellipticité de l'orbite terrestre et de la loi des aires qui en résulte, les saisons ne sont pas exactement de mème durée, c'est-à-dire de durée égale au quart d'une année (91 jours environ). Voici, pour l'an 2000, la durée de chaque saison, calculée sur la base de la durée de visibilité de l'astre considéré - le Soleil - au-dessus de l'horizon :
La durée de révolution de la Terre autour du Soleil ne pouvant ètre exprimée en nombre entier de jours, des difficultés surgissent lors de l'établissement de calendriers et ce, d'autant qu'à l'image des Anciens, l'on a coutume de tenir compte des phases de la Lune.
Le calendrier aujourd'hui en vigueur sur la moitié de notre planète est le calendrier grégorien, établi à l'instigation du pape Grégoire XIII en l'an 1582. Il n'est autre en réalité que la réforme du calendrier précédent, le calendrier julien, qui présentait un excès de trois jours tous les quatre siècles sur l'année tropique - intervalle de temps entre deux passages du Soleil par le point vernal, soit 365, 242 198 79 jours. Cette réforme grégorienne porta essentiellement sur la détermination des années bissextiles, ces années comptant, non pas 365, mais 366 jours. Suivant la règle julienne, une année sur quatre était bissextile. La réforme grégorienne amenda cette règle en spécifiant que les années dont le millésime se terminait par deux zéros (1600, 1700, 1800, 1900, 2000,...) ne seraient bissextiles que si le nombre de siècles correspondant à ce millésime était divisible par quatre. Ainsi, dans notre exemple, seules les années 1600 et 2000 furent décrétées bissextiles. L'année grégorienne demeure toutefois encore trop longue d'un jour tous les 3000 ans.
Notons enfin que c'est à l'instigation du moine Denys le Petit, qui mourut à Rome en l'an 540, que fut adoptée notre ère datée de la naissance du Christ, la date exacte de cette naissance étant par ailleurs sujette à polémiques. Aux yeux des chronologistes, l'année précédant l'ère chrétienne est nommée 1 BC (1 avant J.C.). Les astronomes, quant à eux, la notent 0. Ainsi, l'an 2 BC équivaudra à l'année astronomique -1, etc... et la divisibilité par quatre pour les années bissextiles se trouve respectée.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire