Cela se dit aussi de l'époque où l'objet a atteint ce point.
La Terre décrit une orbite elliptique dont le Soleil occupe un des foyers. Elle est au périhélie vers le 3 janvier, à une distance de 0,983 ua.
Voir périapside pour plus de détails.
L'antonyme de périhélie est aphélie.
On a ci-dessous le schéma simplifié de la rotation de la Terre autour du Soleil, montrant ces deux points particuliers que sont l'aphélie et le périhélie :
Le temps entre deux passages au périhélie, s'appelle l'année anomalistique. Il vaut en moyenne 365 j 6h 13m 53s
On peut considérer, en négligeant l'influence des autres planètes, que le barycentre Terre-Lune suit une orbite elliptique "parfaite", mais le centre de la Terre, lui, se promène de part et d'autre de cette orbite en suivant les caprices de dame la Lune ! Cette déformation de l'orbite suffit à déplacer le périhélie de quelques jours.
Il est amusant de remarquer que si l'orbite du système Terre-Lune autour du Soleil était un cercle et non une ellipse, il y aurait un passage de la Terre au périhélie à chaque Pleine Lune.
Dans la réalité, la masse de la Terre étant 81,3 fois plus grande que celle de la Lune, le barycentre se trouve en moyenne à 4671 km du centre de la Terre. Cette valeur est très faible devant la distance entre le barycentre (Terre-Lune) et le Soleil :
147 099 586 km au périhélie
149 597 870 km en moyenne
152 096 154 km à l'aphélie
Il suffit d'un peu plus de trois jours, au moment du périhélie, pour que le barycentre s'éloigne du Soleil de 5000 km. Ainsi, le passage au périhélie peut se produire quelle que soit la phase de la Lune et non, seulement à la Pleine Lune, comme pourrait le laisser croire l'exagération de l'animation ci-dessus. Il n'en reste pas moins que c'est bien l'influence de la Lune qui peut le déplacer de plus d'un jour autour de la date du périhélie du barycentre du système Terre-Lune
1 commentaire:
L’équation physique [h=-1/2*g*t^2+Vy*t], si elle est correcte, est montrée par une parabole aux coordonnées Cartésien. Si on fait un graph polaire de cette équation nous devrions trouver une ellipse, puisque Kepler a dit que l’orbite des planètes est elliptique. Où est l’ellipse ? Moi, je trouve des milliards de spirales en dessinant [h=-a*t*(t-T)] avec T=la vie totale de la planète. Est-ce que Kepler s’est trompé ? Et l’excentricité, l’aphélie, le périhélie, des aires égales en temps égaux ne seront-ils pas des imaginations ? Ça vaut la peine d’y penser !
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